Le ravaudeur du débarcadère Assis face à la mer, il ne lève pas les yeux de son ouvrage. Des mètres et des mètres de filets bleus passent entre ses doigts agiles. Il refait les gestes millénaires des femmes, mais un métier d’hommes. Il ravaude les trous laissés par les coraux, ces déchirures parfois béantes qu’il faut raccommoder sous peine de voir filer ces éclairs argentés pris au piège que sont les « mulets ». C’est que la saison de la senne est courte et très surveillée. S’il est conscient que cette pratique est intrusive, dévastatrice pour le lagon, c’est aussi une pêche traditionnelle moins épuisante que les longues heures passées en mer. Alors, avec d’autres pêcheurs, installés sous les filaos qui bordent le débarcadère d’où partent tant d’espoirs, il tord des morceaux de vieux métal qui lesteront, il reprise ces filets que l’on tend entre de fragiles bâtons. Plus tard, avec la marée, ils sont plusieurs à se mettre à l’eau, qu’ils font bouillonner en la frappant avec leurs gaulettes tandis que la senne est jetée par-dessus bord. Peu à peu, le filet se referme, les mulets pris au piège frétillent. Ce soir, il y aura du monde au débarcadère. RegCTA(‘58529e4a0dc361158c2f725e’, true, ‘582c951b0dc361123894002f’)

Une plongée dans le passé colonial La visite de cet ancien fortin typique de l’empire colonial britannique, posé sur la plage de la Preneuse, vaut le détour. Erigée en 1834 par les Anglais, la Tour a été réaménagée en musée qui se visite toutes les demi-heures. Un guide vous accueille dans le bâtiment rond en pierres brutes et chaux, qui abritait une petite garnison de soldats chargés de défendre les côtes. On y découvre la magnifique maquette de la frégate La Preneuse (qui a donné son nom à la plage), les uniformes des soldats confectionnés par le musée Tussaud, les armes -mousquets et boulets de canon-, la poudrière, le dortoir et la cuisine, ainsi que de nombreux ustensiles de cette époque. L’endroit est bien documenté et fidèlement reconstitué. Montez au sommet de la Tour qui autrefois abritait deux canons pour admirer la vue et terminez votre visite sur la plage où trône l’un des derniers canons. Une plongée dans le passé historique de l’île, une visite très instructive, à cinq minutes à pied de Marguery Exclusive Villas. RegCTA(‘58529e4a0dc361158c2f725e’, true, ‘582c951b0dc361123894002f’)

Tamarin : un village, un artiste Véritable pépinière de talents, Tamarin accueille de nombreux artistes : plasticiens, créateurs, photographes, musiciens, peintres…. La nature si particulière de l’endroit, entre océan et montagnes, Salines et forêts, plages et champs de canne, savane sèche et rivière, dote les artistes d’une sensibilité à fleur de peau. Chaque mois, partons à la rencontre d’un artiste et de sa vision de Tamarin. Elie Bernager est un photographe de renommée internationale qui vit à Tamarin depuis plus de quinze ans. Ses photos artistiques et ses portraits très originaux de jeunes mariés en situation « locale » très loin des poses classiques soulignent son amour pour cette ile qui l’a accueilli et dont il sait tirer la quintessence. Elie a récemment participé à un projet solidaire visant à créer du lien social avec le village de Tamarin, « Très Métis Tamarin ». L’idée était d’exalter la mixité sociale et culturelle des habitants. Son parti-pris a été la photographie en noir et blanc, des portraits cadrés serrés, sans fioritures, dévoilant la nature profonde et généreuse des habitants qui se sont prêtés avec plaisir au jeu. Pêcheurs, jeunes enfants, commerçants, mères de famille, jeunes… : si le regard est le reflet de l’âme, alors plongez dans celle de Tamarin. RegCTA(‘58529e4a0dc361158c2f725e’, true, ‘582c951b0dc361123894002f’)

La poste historique de Rivière Noire… Il existe à Rivière-Noire un endroit hors du temps, bien caché sous les frondaisons des multipliants, ces arbres centenaires aux branches plongeant vers le sol. Traversez la route face au Ruisseau Créole et découvrez le vieil héritage colonial anglais qu’est le bureau de poste. Dans deux minuscules pièces en bois vermoulu, les facteurs accueillent les usagers par leur nom. Vous cherchez quelqu’un, une adresse ? Ils vous renseigneront avec le sourire. Devant la poste, la moto a remplacé la bicyclette, dont la sonnette était porteuse de nouvelles. Collé à la poste, un antique multipliant surplombe l’édifice d’époque. Il cache à peine l’un des magnifiques cimetières marins de l’ile. Promenez-vous au milieu des tombes, aux couleurs chatoyantes, rose, bleu, vert ou jaune. Déchiffrez les plaques et autres stèles du XIXème siècle. Goûtez au silence tranquille des lieux, à peine froissé par le bruissement du vent dans les branches. Toujours dans le même secteur, en traversant la route et en longeant l’arrêt de bus profitez-en pour découvrir les ruines d’anciens fours à chaux, recouverts de végétation. Une ballade pittoresque à seulement cinq minutes à pied du resort Marguery. RegCTA(‘58529e4a0dc361158c2f725e’, true, ‘582c951b0dc361123894002f’)

Bienvenue à la plage de la Preneuse ! A la recherche d’une plage tranquille et d’eau translucide ? C’est à seulement 5 minutes de marche du resort que j’arrive à la plage de la Preneuse. Les 2 km de sable blanc avec vue imprenable sur le morne Brabant n’attendent que ma serviette ! Spot plutôt confidentiel, La Preneuse est loin des hauts lieux du tourisme de masse. Elle est principalement fréquentée le week-end par les locaux. Avec mon masque et mon tuba, rien de plus facile que de partir à la rencontre des poissons du lagon. Le calme ambiant appelle au farniente avec un bon livre à l’ombre de la végétation exotique qui borde la plage. A la preneuse c’est possible d’allier plage et culture ! Je commence par aller voir les canons qui datent des batailles entre les navires français et anglais au 18ème siècle et flâne jusqu’à la Tour Martello qui abrite un petit musée. Il parait que la plage de la Preneuse c’est « the place to be » pour voir les couchers de soleil les plus spectaculaires de l’ile Maurice ! Vite, c’est déjà l’heure ! RegCTA(‘58529e4a0dc361158c2f725e’, true, ‘582c951b0dc361123894002f’)

Adresse gourmande au poil ! Avis aux amateurs de bonne cuisine et déco soignée : le bistrot moustache est à rentrer dans votre carnet d’adresses gourmandes. C’est en apercevant la Bedford à moustache garée le long de la route Royale que nous avons remarqué le discret et non moins incontournable bistrot moustache.  Comme son nom l’indique les moustaches sont à l’honneur  dans une déco décalée et soignée qui met en lumière les plus belles moustaches du monde artistique. L’ambiance est réchauffée par un bois rustique mélangé au plexi transparent des chaises façon Philippe Stark ou comment marier le vintage et le moderne. Dans l’assiette, toujours ce souci du détail tant dans la présentation que dans la mise en avant de saveurs authentiques. La cuisine est française, revisitée et exquise. Je prends une suggestion peu commune, du cerf. La viande est tendre, cuite à la perfection et le mélimélo de légumes qui l’accompagnent sort fraîchement du jardin. Pour les petits appétits ne passez pas à côté des tapas maisons présentés sur planche de bois et papier journal alimentaire. Le gros plus : un coin épicerie fine où l’on retrouve de belles références de produits gastro français et étrangers ainsi qu’une cave à vins présentant de très belles gammes de vin français et sud-africain à prix doux. Réservation conseillée car adresse plutôt prisée… https://www.facebook.com/MoustacheBistro/ RegCTA(‘58529e4a0dc361158c2f725e’, true, ‘582c951b0dc361123894002f’)