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Mardaye ou la douceur de vivre à Tamarin

Mardaye ou la douceur de vivre à Tamarin Tous les habitués de Tamarin vous le diront, et avec beaucoup de nostalgie dans la voix : Mardaye, c’était l’âme de Tamarin, pour toujours associé au dimanche après-midi et au traditionnel sunset qui clôt le week-end. Mardaye, c’était cette minuscule boutique, à trois pas de la baie, sur la route principale. Lui, son épouse et sa fille y œuvraient, et le dimanche en particulier pour le plus grand bonheur des habitués. Mardaye préparait des gato-patate, à base de patate douce, un genre de rissole dont la pâte frite recelait des merveilles de sucre, coco et patate. Une tuerie qui vous coulait sur les doigts et vous brûlait la bouche, tant il était impossible de patienter jusqu’à un juste refroidissement. On faisait la queue sur le trottoir et gare à ceux, non-initiés, qui n’avaient pas réservé plus tôt : ils ne pouvaient que regarder, impuissants et frustrés, les malins repartir avec des sacs de papier blancs remplis à rebord. Le pire était de patienter dans l’odeur entêtante et tentatrice des gato-patate pour s’entendre dire : « Pas de réservation ? Il n’y en a plus ». Car Mardaye mettait plus d’émotions et de douceur dans ses gâteaux que dans ses relations clientèle. Mais pour les veinards repartant vers la baie avec leur précieux trésor, impossible d’attendre d’être sur la plage pour l’attaquer en douce. Ensuite, posé sur le sable, on dégustait les gato-patate qui commençaient juste à tiédir, le regard perdu vers l’horizon. Mardaye n’a plus besoin de cuire ses gato-patate, sa notoriété lui a offert une retraite paisible et aussi douce que ses gâteaux. Crédit photo : Philippe Online

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La foire de Quatre-Bornes

La foire de Quatre-Bornes C’est un incontournable des sorties de vacances à Maurice : la foire de Quatre-Bornes est un joyeux bazar (avec et sans jeu de mots) pittoresque et animé d’étals sous bâches, dans la ville toute proche. Ne vous fiez pas au nom, c’est à un peu plus de 24km, à 20 minutes en voiture ou à 45 minutes en bus si vous voulez la jouer totale immersion. Deux fois par semaine, le jeudi et le dimanche matin, les marchands proposent divers articles, dont une large majorité de vêtements fabriqués à Maurice, mais également de l’artisanat, des tissus, des accessoires, des chaussures, des objets de culte… Ce qui différencie cette foire des autres lieux traditionnels de shopping, c’est qu’il est destiné aux Mauriciens depuis toujours, mais que les visiteurs de l’ile ont vite compris l’intérêt de s’y rendre pour des achats-souvenirs. Car les prix sont raisonnables et les marchands toujours disposés au marchandage. D’ailleurs, cette pratique est hautement recommandée sous peine d’être considéré de haut par les commerçants. En hiver, c’est razzia sur les pulls et les polaires. En été, tee-shirts et shorts inondent de couleurs gaies les allées sombres où l’on se bouscule un peu. On y entend parler le créole réunionnais dans toutes les allées, aussi du russe, du chinois ou de l’anglais, mais tout le monde se comprend lors des transactions. Après vos emplettes, allez déguster les excellents gato-piment et autres samoussas devant le bazar et terminez par un gato arouille sauce piment : ils sont fabriqués sous vos yeux. Crédit photo : voyage-ile-maurice.info

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Le paddle au milieu des tortues

Le paddle au milieu des tortues Si vous avez fait la sortie dauphins, vous avez certainement embarqué de Petite Rivière Noire. Cette petite baie abrite un certain nombre de tortues que l’on a parfois de la chance de croiser. Mais là où elles sont légion, c’est en direction de l’ile aux Bénitiers, dans un endroit paradisiaque appelé ilot Fortier. Le terme est quelque tronqué, car il s’agit en fait d’une presqu’ile, mais qui abrite d’innombrables poissons et de magnifiques fonds sableux entourés de « pâtés », ces gros rochers immergés. L’endroit est idéal pour faire du paddle, même si un fort vent rend la pratique un peu plus sportive. Mais la récompense est magique. Jusqu’en mai, et de préférence par mer calme, il suffit de s’amarrer à l’une des bouées et de scruter la mer. Au début, on ne voit que cette étendue paresseuse d’un bleu turquoise, à peine décoiffée par une légère houle. Et puis, tout à coup, une grosse tête verte crève la surface. Un coup d’œil rapide au paddle et à l’intrus que nous sommes, et la tortue replonge. Il faut alors faire preuve de patience, car la demoiselle a du souffle et ne réapparait qu’après 15 bonnes minutes de surveillance tous azimuts. Mais certaines viennent respirer beaucoup plus près. L’on s’amuse alors à compter le nombre de plongeons et à supputer l’endroit de la prochaine apparition. Les jours de grande chance, l’on peut ainsi voir jusqu’à cinq tortues. Et la récompense ultime, suivre en paddle un instant dans une eau transparente, une jeune tortue point farouche. Si la photo est floue, le souvenir, lui, demeurera vivace.

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Fleurs de canne à sucre !

Fleurs de canne à sucre ! En traversant le paysage sinueux et verdoyant de l’île Maurice, vous découvrirez une fleur aussi delicate et légère qu’une plume dans le vent virevoltant au-dessus des champs de canne à sucre. De couleur vert émeraude, c’est la fleur de canne à sucre, qui répond à différents noms selon le pays où elle se trouve. Grande et majestueuse la fleur de cannes à sucre est également dotée d’une couleur crème avec de légères tonalités lavande. Si par Bonheur vous la trouvez en plein période de floraison, vous assisterez à un véritable spectacle, un émerveillement pour les yeux! De quoi apporter une touche de magie supplémentaire à votre séjour à Maurice . La floraison de la canne à sucre se produit lorsque la plante atteint un stade de développement relativement mature, allant du stade végétatif à la reproduction. Les conditions tropicales à l’île Maurice sont idéales pour que la fleur de canne à sucre se développe pleinement, ce qui permet de s’assurer de la prospérité de cette espèce de fleur. La fleur est connue sous le nom de ‘inflorescence’, ‘flèche’ ou ‘bourrelet’ de la plante de la canne à sucre, les deux dernières apparemment en raison de sa flèche et de son aspect en bourrelet, commençant large au bas et s’éclaircissant vers le haut. Chaque gland, étonnamment, se compose de plusieurs milliers de minuscules fleurs, chacune étant capable de produire une graine. Onutilise la canne à sucre pour une multitude de choses. Tout d’abord et cela va de soi, la fleur de anne à sucre produit du sucre. Mais elle fournit également du biocarburant, des fibres, des engrais et une multitude de produits éco-durables. Avec la canne à sucre cultivée actuellement sur environ 72 000 hectares de terre à Maurice, elle reste un atout économique important pour le pays. . Si vous êtes à l’île Maurice pendant la saison hivernale, assurez-vous de garder un oeil sur ces merveilles de la nature qui égayent le paysage et pensez à immortalizer le moment de leur floraison, ça ne se passe qu’une fois dans l’année…jusqu’à la saison prochaine. ! Pour les locations de villas privées à l’île Maurice, Marguery Villas est idéal. Situé sur la belle côte ouest de l’île Maurice au Coeur d’un petit village de pêcheur, vous trouverez services et commodités à 2 pas du resort. Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus.

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Orlane, la magicienne des fils

Orlane, la magicienne des fils Orlane Lacaze,  artisane d’art, est une Française qui vit à Maurice depuis quelques années. Artiste dans l’âme, Orlane met ses longs doigts et son talent au service de créations originales en crochet. Avec comme « fil d’Ariane » les nœuds, crochet et macramé, avec des matières attendues, détournées ou étonnantes, avec des formes et des créations originales ou inspirées, Orlane suscite émotions et coups de cœur grâce à des créations colorées et uniques. Les produits sont issus au maximum de matériaux fabriqués sur l’île, ce qui rend la démarche éco friendly et en font de vrais produits mauriciens inédits et raffinés. Tapis, poufs, plaids, chemins de lit, attrape-rêves, tableaux, suspensions… tout un univers légèrement féérique et aérien qui habille et habite une pièce. Orlane a également formé bénévolement des femmes sans emploi venant des quartiers défavorisés de Rivière-Noire : cette démarche lui parait naturelle au regard de ce que l’ile Maurice lui a offert. Elle commence un projet qui lui tenait à cœur depuis longtemps : « habiller » de crochet les filaos de la baie. C’est ainsi qu’avec l’aide d’une échelle, elle a accroché quelques-unes de ses créations autour des arbres. Lors de votre prochaine virée à la baie, allez admirer ses œuvres : c’est une forme de beach art, c’est beau et c’est offert : tout à fait l’esprit artistique de Tamarin ! Crédit photo : Isloom

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« Roots Spirit », resto bar

« Roots Spirit », resto bar Pour prendre l’apéro dans un jardin au coucher du soleil avec des copains ou pour savourer en tête-à-tête une authentique et savoureuse cuisine créole, direction chez Brandon et sa femme, de l’autre côté de la route en face des Villas. Brandon a fait ses armes dans les bars et restos de Tamarin avant d’avoir l’excellente idée de monter son affaire. L’accueil y est détendu et très chaleureux. Installez-vous dans le jardin pour votre premier « Sex on the beach » ou votre Mai Tai, que vous savourez accompagné de caviar d’aubergines maison ou du très local calamar croustillant. Les choses sérieuses débutent avec les plats concoctés par l’épouse de Brandon, avec amour et générosité, le tout accompagné d’une honnête carte de vins sud-africains ou français. Le poulet au miel et moutarde accompagné de ses légumes poêlés ou le carri de poisson aubergine risquent de vous faire déchirer votre billet retour. En saison, essayez le cerf et sa saveur marquée ou privilégiez la pêche du jour. La présentation est soignée, les portions suffisantes et les enfants y trouvent leur compte avec des menus adaptés. En dessert, je vous recommande le sagoo, du tapioca cuit dans du lait de coco ou la pana cotta au caramel de beurre salé, une tuerie. Terminez par un rhum arrangé – à consommer avec modération – au bar circulaire et rentrez à pied pour digérer.

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Les tec-tecs de la baie, le secret culinaire bien gardé de Tamarin

Les tec-tecs de la baie, le secret culinaire bien gardé de Tamarin C’est un plaisir gourmet que les Mauriciens connaissent et affectionnent, surtout lorsqu’on vit à Tamarin, oû non contente d’offrir une splendide baie à ses visiteurs, la nature a placé en bord de mer ces délicieux coquillages très faciles à récolter. Après votre baignade revigorante, mettez votre casquette et inspectez le sable. Peut-être y avez-vous déjà croisé des Mauriciens, pointe du pied dans le sable, creusant frénétiquement pour en exhiber une coquille close ? Le tec-tec vit là où l’eau lèche le sable, à quelques centimètres de la surface. Attendez qu’une vague mouille le sable, tendez la pointe du pied et piquez dans le sable. Deux minuscules trous apparaissent ? Bingo, vous avez votre premier tec-tec ! Creusez délicatement le sable et récupérez-le avant qu’une vague ne l’emporte ou qu’il tente de se carapater en s’enfonçant dans le sable. Le tec-tec étant une toute petite créature, prévoyez large : une bonne demi-heure devrait suffire à ramener les plus gros (rejetez impitoyablement les plus petits). Une fois rentré, laissez-les tremper 1 à 2h dans de l’eau claire additionnée à du sel de mer en brassant régulièrement. Cette opération va permettre aux tec-tecs de rejeter le sable présent dans leurs coquilles. Rincez une dernière fois les coquilles puis mettez du beurre à chauffer dans une poêle. Jetez-y les tec-tecs et dès que les coquilles s’ouvrent, remuez et ajouter de l’ail. Il faut que toutes les coques soient ouvertes. Les tec-tecs se dégustent tels quels, en apéro (ce qui demande du dépiautage), en bouillon ou ma recette préférée, avec des pâtes. Un plaisir iodé et goûteux 100% local ! Crédit photo : Pinterest